Une pincée de fantasme, une touche de panique, une louche de technique : beau cocktail pour mixer l’intelligence artificielle à la sauce 2017.
Sur un sujet aussi vaste, chacun y va de sa prédiction: l’IA va détruire des millions d’emplois et remplacer l’humain, l’IA va redynamiser l’économie et créer une nouvelle base sociale, l’IA n’est qu’une évolution supplémentaire qui demande un temps d’adaptation. Difficile de s’y retrouver…
Et si l’on s’intéressait véritablement aux projets IA développés en ce moment en France? On découvrirait alors que l’IA, loin d’être une technologie unifiée, est un champ de recherche qui peut nourrir des projets très variés.
FUTUR #ia présentera les réalisations d’une vingtaine de startups, de la robotique aux chatbots en passant par la reconnaissance visuelle. L’équipe de Futur en Seine a dégagé pour vous les 3 tendances incontournables de la journée … et de l’IA?
1) Votre assistant artificiel est déjà là … et ce n’est pas forcément un robot
« Robot » est issu du mot tchèque pour « corvée » : à lui donc de « travailler » afin d’aider son maître humain. Pour être efficace, un robot doit apprendre, réagir à son environnement et interagir simplement avec les humains – précisément les capacités que l’IA booste.
Un des grands chantiers de l’IA est le travail sur le langage naturel, le langage que nous utilisons tous les jours. Un logiciel suit un langage codé, tandis que nos langages humains qui reposent fortement sur le contexte sont ambigus et pluriels. Comment faire communiquer les deux?
Dès 1950 et le test de Turing, la capacité d’un logiciel à pouvoir « discuter » avec un humain est considéré comme un signe d’intelligence artificielle. Même si ce critère est régulièrement remis en question, l’essor d’IA conversationnelles, aussi appelées chatbots, est significatif. Et les applications sont nombreuses: service client, secrétariat, conseils, apprentissage …
Startups présentes à FUTUR #ia
Smartly.AI, Citron, Skillogs, Hoomano, Destygo, Julie Desk, A.I.Mergence…
2) La reconnaissance visuelle, c’est maintenant
On peut définir simplement l’IA comme la capacité par les machines d’imiter les fonctions cognitives humaines.
Prenons un exemple simple: il est facile pour un humain de reconnaitre un chien sur une photo. Un ordinateur ne « voit » qu’une suite de 0 et 1. Grâce au big data, en fournissant à un logiciel un grand nombre de photographies identifiées, il peut « apprendre » à reconnaitre un chien. La reconnaissance vocale fonctionne sur le même principe. La montée en puissance des processeurs pour stocker et analyser les données ainsi que le développement des techniques d’apprentissage en réseau (machine learning et deep learning) ont accéléré le processus ces dernières années.
Pas forcément très impressionnant à première vue, mais c’est un saut technologique considérable, qui nourrit lui aussi de multiples domaines: sécurité, communication, mobilité…
STARTUPS PRÉSENTES À FUTUR #IA
Natursoftware, Angus.AI, Heuritech…
3) Et si les algorithmes prenaient de meilleures décisions que nous ?
L’analyse prédictive, l’étude de données statistiques pour faire des hypothèses sur le futur, n’a pas attendu l’intelligence artificielle pour être utilisée par les assureurs, la détection des fraudes et même la justice américaine. Mais le big data et les algorithmes plus sophistiqués de l’IA permettent des calculs plus rapides et plus fiables, et une utilisation potentiellement illimitée.
STARTUPS PRÉSENTES À FUTUR #IA
Tellmeplus, Karos, Spirops, Dataiku…
Curieux de tester ces promesses?
Rdv à FUTUR #ia le 23 février 2017 !
Informations pratiques
— Date :
le jeudi 23 février de 09h à 14h
— Lieu :
Cap Digital,
14 rue Alexandre Parodi, 75010 PARIS
http://bit.ly/
— Inscription gratuite mais obligatoire :
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