Photo par Dan Taylor / Heisenberg Media

Le festival accueille chaque année des scolaires à venir se frotter aux nouveaux usages du numérique. Manipulation réfléchie et ludique des tablettes, réflexion sur les rouages et fonctionnement des objets, et même initiation aux bases de la programmation : le principal est de montrer comment les enfants peuvent (et doivent) avoir une approche active de ces objets de demain, en se les appropriant et en créant avec eux.

Une classe de CE1 d’une école du 5e arrondissement a passé la journée à Futur en Seine le vendredi 12 juin et a participé à des ateliers avec les Petits Débrouillards, ils nous racontent leur(s) expérience(s) du numérique. A eux de nous donner leur regard sur ces nouveaux objets : une bonne manière d’approcher le numérique avec légèreté, de revenir à l’essence des choses, et de voir que les plus jeunes sont loin d’être passifs face à ces nouvelles expériences.

Numérigolo

– J’ai adoré la sortie il y avait des choses trop cool. Il y avait des jeux vidéo superbes et d’autres moins bien. (Hector)
– J’ai adoré les animations des petits débrouillards et j’ai aussi bien aimé les autres personnes de futur en seine. (Gabriel)
– Ce que j’ai préféré dans les animations c’est les petits débrouillards et les jeux vidéo. (Aurèle)

Fastoche le Futur 

– Nous faisons des petits tests rigolos et en plus on ne faisait pas que s’amuser. Les exercices étaient trop simples. (Hector)
– Le seul truc bien c’est que c’est trop facile. Je n’aime pas les tablettes, je préfère un papier et un crayon. (Jeanne)

Liberté, égalité, numérisé 

– Mais l’école des tablettes n’est pas parfaite on ne peut pas différencier l’écriture. (Edgar)
– Ça serait bien de travailler avec les tablettes, mais ça ne serait pas très bien si il y avait des pauses. (Stella)

Pourquoi faire compliqué ?

– On écrit beaucoup moins vite que sur une feuille. On pourrait mettre les feuilles dans l’ordinateur. (Zeno)
– J’aimerais avoir une tablette parce que le cartable serait plus léger, il y aurait moins de fournitures. Les inconvénients, ce serait long à recharger, ce serait très cher à payer. (Arsène)
– Les inconvénients c’est que chaque minute le professeur mettait en pause. Les avantages, il faut pas coller les feuilles, et on avait les tablettes avec nos noms. (Eleonore)

Pause ? Play !

– J’ai quasiment tout aimé des tablettes, mais j’ai pas aimé le monsieur qui arrêtait toutes les deux secondes pour expliquer quelque chose et en plus ça n’allait pas très vite. (Gabriel)
– J’ai beaucoup aimé la classe numérique. Mais je n’ai pas aimé quand on faisait pause. (Margot)

Tous food du numérique

– J’ai bien aimé le pique-nique parce qu’on a repris des forces. Et j’aime bien l’aventure. (Margot)
– Ce que j’ai préféré dans la journée c’est le pique-nique car à la fin nous avons joués à chat. (Aurèle)
– J’ai aimé le pique-nique parce que je faisais rigoler les autres. (Mohamed)
– J’ai bien aimé cette sortie. Dans la journée j’ai bien aimé le pique-nique. J’ai préféré le bus que le métro ça pue le métro. (Gabriel)