Deux secteurs destinés à converger
La transition écologique veut transformer notre impact sur le monde, mais a besoin d’outils qui l’aident à optimiser et déployer ses initiatives. La transition numérique, elle, impacte déjà fortement le monde : seulement, nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir lui donner une direction qui soit plus soutenable. A cette intersection, l’alliance de Cap Digital et d’Advancity revendique une vision/mission forte : articuler les objectifs et les moyens de ces deux transitions, afin de construire des futurs durables pour les territoires.
Une alliance à l’épreuve du réel
Sur le papier, la convergence relève de l’évidence. Pourtant les acteurs de la « révolution verte» ne rencontrent pas si facilement les acteurs de la transformation numérique. Ils ne partagent pas toujours la même vision des technologies, expérimentent sur des terrains différents. Alors que – exemples parmi d’autres – les capteurs des smart grids Hxperience, tout comme l’isolation naturelle issue de la végétalisation des villes d’Urban Canopée, oeuvrent simultanément à la baisse de la consommation énergétique.
Nouvelles technologies, nouveaux usages, nouveaux matériaux… : il y a fort à faire ensemble pour aller vers le bâtiment durable, pour les transports propres, le recyclage et l’économie circulaire, la santé, la biodiversité.
Une matinée pour RENFORCER Les synergies ET ANCRER LES INNOVATIONS DANS LES TERRITOIRES
C’est pourquoi Futur.e.s #VilleDurable rassemble en un même lieu des projets concrets dans ces différents secteurs avec l’objectif de développer entre eux et avec le public professionnel invité des ponts, partenariats, projets collaboratifs. Par ailleurs, ces projets auront besoin de terrains d’expérimentation : les collectivités, régulièrement présentes lors de nos événements, ont un rôle essentiel à jouer dans la convergence de ces deux transitions, en proposant des espaces d’expérimentation où se forgent les modèles économiques, sociaux et environnementaux de demain. Notre ambition est de renforcer l’impact des innovations sur une échelle locale, qui a du sens pour ceux qui les proposent et ceux qui les utilisent, comme avec la météo des chantiers.
Enfin, et ce point n’est pas des moindres: le numérique propose aussi une culture et des outils pour imaginer une transition écologique plus distribuée, plus ouverte. On sait que les initiatives individuelles sont précieuses (c’est le pari d’Uvé avec son sac à dos solaire), mais elles ne suffiront pas à adresser le problème écologique. La mise en réseau, le pouvoir distribué, l’agilité que permet le numérique donnent un nouveau souffle aux engagements écologique. Quelques projets présentés à Futur.e.s # VilleDurable témoignent de cette évolution en système distribué et ouvert : ainsi Book&Plug propose aux particuliers comme aux commerçants d’acheter leur propre borne de recharge électrique et de vendre leur énergie ou de la proposer gratuitement selon son projet ; Reconcil embarque professionnels comme usagers dans un réseau d’emballages consignés citoyen et local. Les collectivités ont une belle place à prendre dans ce nouveau système, puisqu’elles sont en interaction avec un écosystème varié et représentatif du territoire : start-up, mais aussi usagers, associations, et les entreprises à même de les aider à valoriser leurs données, comme le propose GFI.
Rendez-vous le 3 octobre
Retrouvez sur le blog les 18 projets qui vous attendent le 3 octobre et illustrent cette intersection déjà très fertile entre transition numérique et transition écologique.
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