Mocaplab présentera Sign360 à l’occasion de Futur en Seine 2016 en juin prochain. Le prototype est financé par la Région Île-de-France dans le cadre de l’appel à Prototypes Technologiques.
POUVEZ-VOUS DÉCRIRE VOTRE PROJET EN QUELQUES MOTS ?
Dans cette application ludique pour mobile, vous pouvez découvrir la langue des signes en observant un avatar 3D sous toutes les coutures.
Avant / après : Comment est actuellement structuré votre secteur ? Que va changer l’arrivée de votre produit ?
L’enseignement des langues des signes demeure encore particulièrement lent par rapport aux besoins. En parallèle des cours prodigués dans les instituts, il existe pourtant plusieurs logiciels destinées à faire découvrir ces langues au public. La majorité de ces applications utilise toutefois le support image ou vidéo pour illustrer les énoncés ce qui, pour une langue basée sur le mouvement des mains dans l’espace, constitue un sérieux inconvénient pédagogique.
« L’aventure startup, c’est une des rares manières de garder sa liberté pour aller là où on a envie d’aller. »
Avec notre prototype, nous avons souhaité, pour la première fois, utiliser un personnage 3D animé grâce à la capture de mouvements afin de permettre à l’utilisateur d’observer les signes sous tous les angles, exécutés avec la fluidité et la précision d’un interprète humain. Nous sommes convaincus que cette approche accroîtra l’intérêt du public pour ces applications ludo-éducatives qui, d’ailleurs, ne se limitent pas à la langue des signes puisque le concept est valable pour l’apprentissage de toute discipline «physique».
C’est quoi pour vous l’aventure startup / entreprenariat ?
C’est une aventure passionnante. Et c’est une des rares manières de garder sa liberté pour aller là où on a envie d’aller.
Comment passe-t-on de l’idée au prototype, puis à l’industrialisation ?
La clé n’est pas tant d’avoir l’idée au départ mais d’y croire ensuite, en sa pertinence par rapport à un besoin, un marché. Après l’excitation d’avoir mis au point un prototype, il faut garder la même énergie pour aller au bout de l’étape d’industrialisation.
Qu’attendez-vous de Futur en Seine ?
A Futur en Seine, nous souhaitons faire essayer notre prototype à un maximum de personnes concernées de près ou de loin par la surdité (sourds adultes ou enfants, parents ou collègues de sourds, interprètes, associations…) dans l’espoir de récolter un maximum de critiques constructives à-mêmes de faire évoluer ce prototype vers un produit. Nous espérons aussi rencontrer des acteurs du jeu-vidéo mobile qui accepteraient de nous accompagner dans la création et la distribution de l’application finale.
Un prototype financé par la Région