Votre expérience caniculaire de l’été en ville est encore cuisante ? Vos pieds toujours endoloris par la marche pour le climat et vos oreilles soufflées par l’annonce de la démission de Nicolas Hulot ? Eh bien c’est parfait. C’est le moment idéal pour dynamiser vos espoirs de changements avec des idées fraîches et des innovations de terrain. Découvrez-les lors de la prochaine session Futur.e.s # consacrée à la Ville durable, le 3 octobre prochain chez Cap Digital.
1 matinée + 18 démos = 1000 idées
Plusieurs futurs sont possibles pour vivre de façon plus durable en communauté. Le 3 octobre, découvrez 18 solutions innovantes qui existent déjà pour mieux construire, aménager le territoire, pour se déplacer plus intelligemment, se chauffer plus économiquement et gérer les déchets de manière durable.
Rendez-vous dès 9h chez Cap Digital pour découvrir gratuitement ces projets et/ou services innovants, susceptibles d’inspirer collectivités, grands groupes et entreprises de toutes tailles à collaborer pour répondre aux grands défis posés par le développement urbain et les enjeux de société qui l’accompagnent.
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L’innovation au top des heat
1, 2, 3… solaire ! Alors que le gouvernement a lancé en juin dernier son ambitieux plan Face au Soleil pour rattraper son retard dans le développement de l’énergie photovoltaïque sur l’Hexagone (1,6% de notre énergie provenant du solaire, contre 6% en Allemagne), les start-up françaises ont déjà compris le potentiel du pays en la matière. Il faut dire que la France est le 5ème pays européen avec le meilleur potentiel d’ensoleillement.
“In Sun We Trust” pourrait bientôt devenir votre nouveau credo. En attendant, c’est le nom de l’entreprise qui accompagne tout particulier qui veut passer à l’énergie solaire. Définition du projet photovoltaïque, estimation de la rentabilité attendue et mise en relation avec les installateurs compétents : l’énergie solaire n’a jamais été aussi clef-en-main.
Équiper les toits des particuliers c’est bien, mais pourquoi ne pas équiper directement les particuliers eux-mêmes ? C’est en tout cas le paris d’Uvé. Ce sac à dos nouvelle génération nourrit en énergie les appareils électroniques qu’il transporte grâce au soleil. De l’énergie à volonté et à emporter.
Côté b2b, ça rayonne aussi grâce aux enceintes françaises de Pikip, qui fonctionnent uniquement à l’énergie solaire. Déployées notamment sur les festivals estivaux, elles visent à réduire le bilan carbone des événements en extérieur. Le projet a déjà été lauréat 2017 des Acteurs du Paris Durable.
Passation de power entre utilisateurs
Pour être durable, l’innovation doit être partagée. En 2017, la France était championne de l’économie collaborative au niveau européen avec 36% d’utilisateurs initiés. En 2018, elle pourrait concerner plus de deux Français sur trois. Dans son panorama réalisé pour Maddyness, l’annuaire Made in Share recense plus de 200 start-up françaises sur ce secteur. Et dans les villes, les usages à partager ne manquent pas.
L’un des principaux frein aux véhicules électriques ? L’accès aux bornes de recharge. Et si tout le monde pouvait utiliser toutes les bornes ? C’est l’idée derrière la start-up Book&plug qui propose aux particuliers comme aux commerçants d’acheter leur propre dispositif et de le louer. Il est également possible de réserver une borne à son arrivée, de vendre son énergie ou de la proposer gratuitement selon son projet… Rentable sous tout point de vue.
Pas motorisé ? Il faudra se tourner du côté de Zoov et de sa toute nouvelle offre de vélos électriques partagés. Bonne nouvelle pour les villes : son système de parking intelligent ne nécessite pas de travaux et le dispositif comprend un système d’analyse pour mieux comprendre les déplacements et habitudes des usagers. Cerise sur le guidon : le modèle économique repose sur des partenariat avec des entreprises privées et ne nécessite donc pas d’investissement public.
Trier, c’est gagné ! Comme l’indique son nom, Yoyo allie ludique et pratique avec son offre de tri en communauté qui récompense les membres les plus actifs. Dans la communautés, des Coachs (commerçants, gardiens d’immeubles…) accompagnent les Trieurs (particuliers) en leur distribuant des sacs de tri et en collectant leur déchets tout en créditant des points.
All you need is less. Reconcil met le haro sur le sur-emballage en instaurant un système de consigne inédit. Les consommateurs bénéficient d’un emballage consigné réutilisable chez plusieurs restaurateurs. L’entreprise livre et collecte les emballages pour les laver à haute températures et les remettre dans le cycle d’utilisation entre restaurateur et consommateur.
Et la terre retournera à… la ville
Comment assainir l’air pollué que 90% des citadins respirent quotidiennement ? En végétalisant les villes. Rendre nos villes plus vertes serait un bon moyen pour lutter contre les maladies physiques et mentales dont souffrent les habitants des villes, mais aussi pour recréer du lien social entre eux. C’est également un levier majeur pour mieux réguler la température en ville et peser sur le ralentissement global du réchauffement climatique. Et les attentes des citoyens sont fortes : à Paris, le nombre de projets liés à la végétalisation de la capitale plébiscités au budget participatif ne cesse de grimper.
Les Alchimistes s’attaquent au problème dans son ensemble en alliant circuit court + recyclage. Leur projet : collecter les biodéchets chez les particuliers pour les redistribuer aux jardiniers et agriculteurs urbains en demande d’un compost organique riche et 100% naturel. Finis les camions encombrants, bruyants et malodorants qui transportent nos déchets organiques trop loin des centre-villes.
Chez Urban Canopée, on lutte contre la formation d’îlots de chaleur dans les villes. Ces derniers accentuent les pics de chaleur allant de 7 à 12 degrés et font suffoquer les habitants. En installant des corolles végétalisées dans la cité – des armatures légères et flexibles couvertes de végétaux – l’entreprise crée de véritables îlots de fraîcheur qui font baisser la température et la pollution urbaines tout en rétablissant la biodiversité.
Du côté de Reforest’action, on donne une dimension collective à la végétalisation des villes avec un modèle unique de plantation participative. Leur plateforme invite les citoyens à faire grandir des forêts digitales en plantant des arbres en lignes, qu’ils plantent à leur tour sur le terrain. Sur leur site, un simulateur invite même à calculer le nombre d’arbres à planter pour compenser ses vols en avion. De quoi adoucir son empreinte environnementale en toute simplicité.
Le vieux bâti, c’est fini
Développer les espaces verts entre les zones construites, c’est bien, mais il est également indispensable de s’attaquer aux bâtiments eux-mêmes pour atténuer leur empreinte négative sur l’environnement. Alors que 23 métropoles, dont Paris, viennent de s’engager à ne construire, à partir de 2030, que des bâtiments zéro carbone, de plus petits acteurs s’engagent déjà dans le combat pour un habitat durable.
Mais avant de construire, mieux vaut prévenir. C’est l’objectif premier de l’application mobile La météo des chantiers, imaginée par la société ExploLab et qui vise à informer les riverains et les collectivités de l’activité d’un chantier. L’app permet plus particulièrement de récolter des données sur le lieu du projet grâce à des capteurs, de poussière ou encore de gaz d’échappement, et d’anticiper les conditions météo qui pourrait éventuellement ralentir l’avancement des chantiers.
Rendre la qualité de l’air visible, c’est l’ambition du service FAIRCITY. Développé par ARIA Technologies et ses partenaires, il est destiné à devenir un outil logiciel de gouvernance pour la ville. En fournissant des informations aux différents acteurs concernés, le projet a pour objectif de construire un service de simulation numérique à haute résolution de la qualité de l’air.
Pour agir sur le bâti existant, il faut d’abord en comprendre son fonctionnement et son impact en terme de consommation d’énergie. Un challenge rendu accessible par Hxperience avec sa solution logicielle SMATI qui collecte, traite, analyse et valorise les données du bâtiment pour optimiser son exploitation et mettre en place son pilotage énergétique.
Comme si le défi n’était pas assez grand, eGreen propose en plus de le relever de manière ludique. Par le biais d’une application sociale et incitative qui analyse les données de consommation des bâtiments, les occupants sont mis au défi au travers de challenges visant à faire des économies d’énergie et d’eau.
Mais avant d’économiser l’eau, il faut aussi s’assurer que chacun puisse y avoir accès. CityTaps prend en main ce problème crucial qui touche particulièrement les pays émergents. Avec leur compteur d’eau connecté à un micropaiement lui-même relié à un logiciel de facturation, ils mettent en place un rapport gagnant-gagnant entre les opérateurs d’eau et les abonnés dans les pays en développement. Son objectif à terme: couvrir 2 millions de personnes d’ici fin 2022.
Et comment répondre alors à la densification continue de nos espaces urbains ? A cette question, Upfactor a sa réponse : “La ville dense, accessible, responsable et durable est en construction. Et elle se renouvellera par le haut.” La société accompagne ainsi les projets de surélévation des bâtiments publics et privés, le tout dans une démarche écologique : les gains financiers issus de la surélévations permettent de financer l’implantation d’énergie renouvelable sur les toitures, la meilleure accessibilité des bâtiment et leur mise aux normes.
LES DONNéES, CLés DE LA VILLE DURABLE
Les collectivités, au premier plan de la construction de la ville durable, ont besoin de systèmes d’analyse de données pour améliorer la performance des services urbains et l’adéquation entre leur offre et la demande des citoyens et des entreprises. La direction de l’innovation du groupe GFI présente ainsi deux produits innovants issus des travaux de ses équipes sur la question : le casque de réalité augmentée et virtuelle LYNX et le démonstrateur d’analyse d’image Computer Vision
BONUS – Transformer le plomb en or
Ou presque : Sycy transforme les ondes électromagnétiques en énergie. L’entreprise propose un système d’alimentation électrique innovant appelé ReWaves qui utilise les ondes électromagnétiques émises du champs environnant, par une antenne ou une box internet par exemple, pour alimenter en énergie un appareil équipé du boitier et ainsi accroître considérablement son autonomie. En bref, plus vous utilisez internet, plus vous aidez vos batteries à se recharger.
Pour rencontrer toutes ces pépites en une seule matinée, rendez-vous à Cap Digital, 14 rue Alexandre Parodi (Paris 10) le 3 octobre entre 9h et 13h.
Futur.e.s #VilleDurable est en partenariat avec GFI
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