Le 11 Décembre dernier, nous avons organisé le 1er Apéro Futur en Seine. Aux piliers traditionnels du festival que sont l’écosystème, la bonne humeur, le networking, la convivialité, nous ajoutons ainsi le collaboratif.
Nous étions une vingtaine de personnes pour discuter de l’édition 2015 et des pistes d’amélioration. Après une rapide présentation du format et un point d’avancement du festival, nous nous sommes répartis en 3 ateliers de travail dédié à un thème correspondant à un axe de développement de l’édition 2015 :
– Un festival festif et local? Animé par Élisabeth Racine
– Un festival de business à dimension international ? Animé par Johanna Castel
– Un festival viral ? Animé par Pierre-Alexis Tilly
L’idée était de faire émerger de chaque groupe des débuts de solution à nos problématiques pour répondre au mieux aux besoins des publics du festival.
Les ateliers ont fait émerger un foisonnement d’idées, certaines validant des actions engagées, d’autres plus difficiles à mettre en œuvre. Toutes dégageaient des pistes de réflexions et d’actions à dérouler pour améliorer les services et l’expérience des publics. Nous remercions tous les participants qui y ont contribué et partageons avec vous le fruit de cette réflexion collective, en espérant qu’elles suscitent chez vous l’envie de participer à la construction collective de l’édition 2015 de Futur en Seine.
Ce post est l’occasion de revenir sur quelques pistes.
Un festival festif et local ?
L’animation du quartier des Arts-et-Métiers à Paris où aura lieu le village des innovations de Futur en Seine nous paraît un axe central pour l’édition 2015. Les réflexions de l’atelier se sont déportées vers l’occupation du terrain à l’échelle de la ville voir de la région, l’offre au grand public et l’UX du festival avec comme fil conducteur « Manger, Jouer, Bouger, Voir, Ecouter. »
– L’avant festival : et les relais d’image ( parrain, partenariats presse…) et de contenus (dans les lieux, avec les exposants, …)
– Découvrir le territoire : différents formats de parcours ont émergé (ballade fluvial ? jeu de piste avec des capteurs thermiques ?)
– Réflexion autour du handicap : accessibilité, utiliser les outils numériques pour confronter au handicap, présenter les solutions apportées par le numérique.
– Le marquage du territoire : en équipant les lieux de faisceaux lumineux ou en hackant une station de métro avec des dispositif innovant.
– Investir des lieux encore plus grand public comme par exemple la place de la République qui pourrait accueillir des activités ludiques et numériques.
Et la fête alors ?
Là encore, la diffusion du festival à l’échelle de la région, plutôt que l’unicité de temps et de lieux, a été vu comme un vecteur de fête : c’est la multiplicité des espaces, des formats, le foisonnement de proposition qui a été plébiscité.
– La présence de l’art dans la ville, la gamification collective sont vus comme des vecteurs de fête.
– Le groupe a prescrit au moins une fête tous les soirs.
– Un projet fou a aussi émergé : un concert multisite retransmis tour à tour dans chaque lieu. Pour que la région pulse au même rythme le temps d’une soirée.
Un festival de business à dimension internationale ?
Dans cet atelier dédié à l’amélioration de l’attractivité internationale du festival, les participants se sont concentrés sur le positionnement et la visibilité de l’entrepreneur français ou étranger au sein du festival
Voici les pistes mises en avant :
- Répondre à d’autres besoins des entrepreneurs :
– Le financement : penser le festival comme une plateforme de Crowdfunding pour les nouveaux projets.
– Le design : encourager à faire des scénarios d’usage, conseiller les exposants pour qu’il soit plus percutant dans leurs discours. Revisiter aussi les formats de de prise de parole et d’échanges (speedsession de storytelling, 20 images et 400 secondes…).
– L’accompagnement : développer une boîte à outil d’intelligence économique (comment protéger son patrimoine immatériel ? Que font mes concurrents ? Quelles applications de ces solutions ? …).
– La visibilité dans le festival : le nerf de la guerre est d’être visible dans le festival. Il faut que les entreprises soit mises en lumière (application de visualisation des professionnels présents).
– Enfin l’idée n’est pas forcément de faire plus d’actions mais de mieux communiquer. Au-delà du blog, il y avait aussi une interrogation sur la trace du festival. Si depuis 2009 nous publions un catalogue et qu’en 2014 il y a eu plusieurs formats de restitution, le festival pourrait aller plus loin dans les contenus générés lors de chaque édition par une cartographie des contenus, des services innovants ou des expertises présentes.
- L’internationalisation du festival :
– Outre quelques conseils de leviers et de réseaux, nous pourrions relier Futur en Seine à d’autres événements internationaux et organiser la présence de la marque à l’étranger – ça nous rappelle un peu le Futur en Seine On Tour de 2010.
Un festival viral ?
Plutôt que des réponses se sont surtout des questions qui ont émergés des discussions, on distingue trois grappes d’interrogations :
– A qui veut-on parler ? qui sont nos communautés ? quelles sont celles à qui le festival ne parle pas encore ?
– Quels outils de viralité ? quels supports ? comment animer, fédérer, impliquer les communautés ?
– Comment poursuivre la viralité ? quelle trace laisser de Futur en Seine ?
En plus de cela quelques constats :
Le numérique modifie les formats même de l’événementiel.
Le festival comprend deux communautés aptes à proposer du contenus : les exposants et les organisateurs de manifestations partenaires qui ont une double attente en ce qui concerne la communication : être mis en valeur et avoir des outils et des conseils sur comment communiquer.
De ces questions et de ces constats, les échanges ont mis en lumière quelques pistes d’action :
– La vidéo pourrait être un début de solution, (portrait en amont ? présentation de produit ? libre ou standard? )
– Mis en place d’une cartographie collaborative : outil de découverte du programme mais aussi d’engagement des organisateurs d’événements, et peut être aussi le support de contenus viraux et/ou sociaux (tweet, vidéo…)
– Rendre l’expérience du festival participative : par la gamification ? le partage de parcours ? fabriquer son Futur en Seine (album souvenir, GoodBye PDF…) ?
– Amélioration de la couverture du festival pour concrétiser la trace dans le temps. Une fois les contenus compilés, il faudra aboutir à une synthèse pour transmettre un message à un autre événement qui s’intéressera de près au climat : la COP21. Quel message la communauté du numérique veut transmettre aux dirigeants ?
Ainsi les 3 ateliers se croisent dans certaines de leurs conclusions : des choix forts en termes de contenus et de communication pour plus de lisibilité, une amélioration de l’UX pour les participants et le public, et enfin l’amélioration de la trace du festival.
A nous de jouer, et bien sûr on est toujours preneur de bonnes idées.
Encore merci à tous les participants.