FUTUR #territories : Des territoires et des innovateurs connectés !

200 personnes se sont pressées le jeudi 8 décembre dans les locaux de Cap Digital pour découvrir notre sélection de 22 innovateurs qui équipent les territoires de produits et services intelligents, confirmant pour cette deuxième édition FUTUR# un intérêt marqué de l’écosystème pour ce rendez-vous thématisé au format sur mesure, au cadre privilégié, et au contenu à la fois inspirant et concret.

Mobilité, environnement…, mais aussi communication et médiation

15385249_10154617884688280_5577638666371203447_o
Dataveyes

Les visiteurs, à très grande majorité professionnels du secteur privé et des collectivités territoriales, ont ainsi eu le temps d’échanger avec les innovateurs, pour enrichir leur connaissance des projets innovants existants et élaborer ensemble les solutions de demain adaptées à leurs problématiques.

La thématique « Territoires », pourtant déjà bien explorée, s’est révélée une fois de plus prometteuse pour le dynamisme du secteur numérique, tant les solutions apportées aux problématiques de mobilité, d’environnement, d’aménagement sont nombreuses et pertinentes. Plusieurs projets ont aussi été remarqués dans leur réponse aux enjeux de communication, de médiation et de fédération autour de la gestion de territoire complexes.

Multiples solutions, multiples acteurs 

15440519_10154617940728280_6434430005210861734_o
Echy

Comment penser l’articulation de ces innovateurs avec les acteurs traditionnels de la gestion des villes, dans une gouvernance qui évolue nécessairement ? Pour prendre le pouls de cette collaboration entre les acteurs au service du territoire, la FING et son partenaire l’IDDRI ont mené une enquête auprès des porteurs de projets présents à FUTUR#territories, dont voici quelques retours.

Ces start-up s’inscrivent toutes dans la perspective d’une ville plus inclusive et plus durable.

Presque tous les innovateurs sollicités interagissent avec des acteurs publics et territoriaux : pour leur vendre des prestations ou des produits, ou obtenir leur soutien pour une expérimentation ou le développement d’un démonstrateur. Ces start-up s’inscrivent toutes dans la perspective d’une ville plus inclusive et plus durable, avec des arguments : des outils pour une smart city collaborative et inclusive, de pratiques sociales plus riches, des techniques pour chauffer l’eau des piscines avec la chaleur de serveurs, et réconcilier transition numérique et écologique, pour se déplacer sans voiture, cultiver en ville, ou apporter plus de transparence avec l’open data et favoriser la production de nouveaux services plus durables.

Les pistes pour innover ensemble

15385309_10154617939768280_8405932891308905462_o
DiyaOne

Du point de vue des startups les choses pourraient aller mieux : si les acteurs territoriaux leur accordaient plus d’écoute, si la « culture » numérique des élus et cadres était plus consistante, et leur perception des innovations parfois moins négative, si elles se comportaient avec les startups comme le font les grands groupes privés, si  elles utilisaient plus souvent la procédure de marchés d’innovation, si leurs process de décision étaient moins longs, si l’accès aux données et leur diffusion étaient facilités, si elle désignait toute un correspondant innovation.

On le voit, les start-up ne manquent pas d’idée pour améliorer les choses. Tout en étant elles-mêmes bien conscientes de leurs défauts et de leurs limites : manque de temps, de personnel dédié aux territoires, méconnaissance du code des marchés publics.

 La FING et l’IDDRI poursuivront cette enquête en demandant cette fois-ci aux acteurs territoriaux de nous décrire leurs relations avec les startups. Juin 2017 sera l’occasion de partager avec tous pendant Futur en Seine ce portrait croisé, et les premières pistes d’innovation sorties du programme Audacities, qui permettront aux uns et aux autres de mieux innover ensemble.

Aller plus loin